source=unsplash, Travis Grossen
La relation entre librairies et maisons d'édition est complexe et souvent marquée par des tensions, bien qu'elles soient interdépendantes dans le paysage littéraire. Les librairies jouent un rôle crucial en tant qu'intermédiaires entre les éditeurs et les lecteurs, mais cette collaboration n'est pas sans défis.
Les libraires décident des livres qu’ils souhaitent défendre. Les éditeurs, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un diffuseur, déroulent une opération de séduction. Constituer le catalogue de vente est une tâche ardue pour le libraire, qui doit se décider au milieu d’un nombre important de sollicitations. Très souvent, le choix de la raison prime, aller vers les livres au meilleur potentiel commercial, c’est-à-dire les maisons d’édition de renommée, qui jouissent d’une notoriété importante.
Au gré de quelques efforts, les petites maisons d'édition arrivent néanmoins à disposer une partie de leur stock en librairie. Une première réussite qui va être suivie d’autres difficultés.
L'un des enjeux majeurs est la visibilité des livres en librairie. Avec un stock de plusieurs dizaines de milliers de livres, il est difficile de mettre toutes les œuvres en avant. Les libraires doivent alors décider à qui attribuer le saint graal d'être visible en premier, aux yeux des acheteurs. Là encore, même si de nombreuses librairies disent donner leur chance aux petites maisons d'édition, il suffit de rentrer dans la majorité pour voir que ce sont toujours les grandes éditions qui raflent la mise. Grâce à leurs ressources financières et à leurs relations établies, elles peuvent négocier des espaces de présentation privilégiés pour leurs ouvrages.
La gestion des invendus est un autre point de tension. Les livres non vendus sont généralement retournés aux éditeurs, engendrant des coûts logistiques et financiers importants. Pour les petites maisons d'édition, ces retours peuvent représenter un risque financier considérable. Les librairies, quant à elles, ne prennent souvent pas de risques avec des titres moins connus, préférant stocker des best-sellers sûrs. Cette dynamique peut être perçue comme inéquitable, car elle favorise les grandes maisons d'édition au détriment des plus petites.
Une fois les livres disposés en librairie et quelques ventes effectuées, récupérer son dû dans les délais s’avère parfois compliqué pour les maisons d'édition. Certaines affirment même avoir dû abandonner les relances pour certaines factures. Quand on connaît la fragilité économique de certaines de ces structures, on comprend pourquoi certaines choisissent l’impression à la demande.
De plus en plus de petites maisons d'édition adoptent l'impression à la demande (POD) pour gérer leurs stocks et améliorer leur trésorerie. Cette méthode permet de :
Les libraires, au-delà des propositions faites par les diffuseurs/distributeurs, manquent d’un outil de conseil et de recommandation qui saurait les aiguiller au milieu de cette multitude de choix que constitue la production actuelle de livres. Nous avons développé une solution innovante pour pallier cela. Vous êtes libraire ou éditeur et souhaitez en savoir plus ? Il s’agit d’une solution à la fois à destination des librairies et des maisons d’édition, capable de réduire ces frictions et d’améliorer cette relation vitale pour le monde du livre.
INSIST est une startup innovante composée d’une équipe d’ingénieurs passionnés, déterminée à révolutionner le monde de l’édition grâce à des outils technologiques avancés. Fondée pour répondre aux défis rencontrés par les auteurs et les maisons d’édition, INSIST offre des solutions pour simplifier, enrichir et moderniser l’univers littéraire.
Recevez nos dernières informations.
© 2025 INSIST. Tous droits réservés.